Amélie Boudet est née à Thiais, commune du département du Val de Marne, le 23 novembre 1795. Diplômée de l’Ecole normale, elle  a été professeur d’école primaire, professeur de Lettres et des Beaux-arts. Elle est l’auteur de trois ouvrages : Fabulae primaveris (1825), Notions de Dessin  (1826), et  L’Essentiel dans les Beaux-arts ( 1828). En 1832 elle épouse le professeur Hippolyte-Leon Denizard Rivail. Elle collabore dès lors avec lui dans les différents établissements scolaires qu’ils fondent, où elle  enseigne.

A partir de 1856, elle aide sans relâche son mari dans son œuvre de codification du Spiritisme. C’est elle en effet qui assure le secrétariat des séances médiumniques auxquelles Allan Kardec participe.

Elle corrige les épreuves de la Revue Spirite et des différents ouvrages qu’il publie ; partage avec lui les relations avec les éditeurs.

Après la désincarnation d’Allan Kardec en 1869 elle reste propriétaire de la Revue Spirite, de la librairie spirite, et du local de la Société Parisienne des Etudes Spirites, ainsi que des droits sur les ouvrages spirites d’Allan Kardec. Elle assume la gestion de la Revue Spirite, détient un droit de regard sur les articles qui y sont publiés, que le comité de rédaction ne peut accepter sans son accord express. Elle se désincarne en 1883, en faisant don de ses biens à la Société Parisienne des Etudes Spirites.

Dans le monde spirituel, elle évolue sur un plan spirituel évolué où elle a rejoint l’Esprit d’Allan Kardec. Elle poursuit accomplit plusieurs missions, toujours associée à Allan Kardec. Une de ses missions consiste à œuvrer pour le développement du Spiritisme en France, en particulier par le biais de l’Institut Amélie Boudet dont elle assume la direction spirituelle. Elle travaille aussi au sein d’un groupe d’Esprits dont la mission est de faire comprendre aux hommes l’unité profonde des religions qui ont toute pour but commun et ultime Dieu.